Le beau temps était au rendez-vous pour la vingt-sixième édition d’Innov-Agri les 6, 7 et 8 septembre 2016 à Outarville dans le Loiret, en France. Le salon a accueilli plus de 70 000 visiteurs, contre 80 000 en 2014, baisse liée au pessimisme ambiant. En effet, les mauvaises conditions météorologiques du printemps (pluies diluviennes, températures froides et manque de lumière) font de la saison 2016 la pire récolte de blé depuis 1976. En fance, cette année, la production céréalière a chuté de 25 à 35 %, jusqu’à 50 % en région centre et Bourgogne.
Le beau temps était au rendez-vous pour la vingt-sixième édition d’Innov-Agri les 6, 7 et 8 septembre 2016 à Outarville dans le Loiret, en France. Le salon a accueilli plus de 70 000 visiteurs, contre 80 000 en 2014, baisse liée au pessimisme ambiant. En effet, les mauvaises conditions météorologiques du printemps (pluies diluviennes, températures froides et manque de lumière) font de la saison 2016 la pire récolte de blé depuis 1976. En fance, cette année, la production céréalière a chuté de 25 à 35 %, jusqu’à 50 % en région centre et Bourgogne. A cela s’ajoute les bas prix qui pénalisent encore davantage les agriculteurs.
Sur une surface totale de 160 hectares, Innov-Agri s’organise en vitrines végétales et chantiers de récolte, parcelles de démonstration de matériels. 237 entreprises françaises et étrangères ont répondu présent. Les agriculteurs cherchent déjà les pistes qui vont leur permettre de rebondir. … qu’elles soient du côté du matériel, des techniques culturales ou de la gestion d’exploitation. Les conférences comme : « le risque en agriculture, comment l’appréhender sur son exploitation, le gérer, sur qui s’appuyer » ont fait le plein. Les visiteurs le disent tout haut: « minimum d’investissement pour cette année ! », mais cela ne les a pas empêché de venir se documenter, échanger et pister les innovations.
Dans un contexte particulièrement difficile, le salon a créé un Village « Accompagnement » pour répondre aux inquiétudes des agriculteurs. Situé dans l’allée centrale, ce village a permis d’accueillir en toute confidentialité dans sept cabines individuelles les agriculteurs qui souhaitent aborder des questions de gestion, réglementation, accompagnement financier et psychologique. Les conseillers ont accueilli quelques dizaines d’exploitants venus de plusieurs régions de France. La démarche et la qualité de ce dispositif mis en place quelques jours à peine avant l’ouverture du salon a été salué par toute la profession.
Par ailleurs, pour la troisième année consécutive, le village agroécologique, qui est passé de 50 m2 en 2014 à 1600 m2 cette année, a accueilli les agriculteurs à travers une vingtaine d’ateliers pratiques consacrés aux pratiques alternatives. Ces ateliers portaient sur les sujets d’avenir que sont la conduite des sols, des itinéraires culturaux innovants, les nouvelles technologies de l’information, l’agriculture de précision, ainsi que la question de la qualité de l’eau.
Les irriguants étaient globalement satisfaits du salon, de nombreux clients sont venus les rencontrer sur leur stand. Certains ont même signé des contrats sur place. Nous avons pu découvrir sur leurs stands un certain nombreuse de nouveautés intéressantes :
Sur le stand Lindsay , nous avons pu découvrir l’enrouleur Perrot by Lindsay TR83 - 700 mètres, adapté à des parcelles de plus en plus longues. Gareni/Caprari proposait le pilotage de groupe motopompe grâce à une application GSM sur smartphone. Chez Bauer, la gestion mobile des systèmes d’irigation SmartRain vient d’être mise sur le marché. Et Otech présentait sa nouvelle gamme d’enrouleurs Elite.