L’histoire se réinvente tous les jours à contre-courant des idées reçues. Les vaincus d’hier ont parfois eu le tort d’avoir raison trop tôt. L’agriculture n’y échappe pas. C’est René Dumont plaidant pour l’agronomie face aux industriels de la chimie, la biologiste Rachel Carson publiant aux États-Unis en 1962, le printemps silencieux et dénonçant le danger des pesticides. C’est sur ce terreau fertile que se réinventent l’agriculture et l’alimentation.
L’histoire se réinvente tous les jours à contre-courant des idées reçues. Les vaincus d’hier ont parfois eu le tort d’avoir raison trop tôt. L’agriculture n’y échappe pas. C’est René Dumont plaidant pour l’agronomie face aux industriels de la chimie, la biologiste Rachel Carson publiant aux États-Unis en 1962, le printemps silencieux et dénonçant le danger des pesticides. C’est sur ce terreau fertile que se réinventent l’agriculture et l’alimentation.
Tout y contribue : les interrogations environnementales des consommateurs, les changements climatiques, tout le monde aspire au bio, au local, à l’équitable. L’agriculture française n’a pas vocation à nourrir le monde, mais elle peut s’appuyer sur l’innovation. En quinze ans, les allemands et les espagnols ont vu leurs exportations progresser deux fois plus vite que celles des entreprises françaises. L’alimentation, c’est aussi une question de politique et de fiscalité.
Aujourd’hui, des start-ups conçoivent drones et robots, recréant un lien entre consommateurs et industriels. Les idées fourmillent, des projets émergent. L’avenir de l’agriculture est plein de promesses.