La Société Hydrotechnique de France organise un nouveau colloque international autour de l’utilisation des drones dans le domaine de l’eau en avril 2015 à Paris.
Les moyens de mesures et d’essais dans le domaine de l’eau se déploient aujourd’hui surtout au niveau terrestre ou depuis l’espace. À mi-chemin, le développement et la fiabilisation des drones, qu’ils soient aériens ou aquatiques, rend à présent possible l’acquisition d’informations de tous genres, globales ou détaillées, visuelles ou numériques, rapidement et en masse. Les drones civils sont en train de monter en puissance, par le nombre de constructeurs et opérateurs (environ 350 en France), par leurs caractéristiques techniques, et le champ de leurs applications. Si les applications sont beaucoup orientées vers l’événementiel, l’agriculture et l’industrie, les applications qui concernent le domaine de l’hydraulique et des milieux aquatiques sont de plus en plus nombreuses.
Les manifestations sur les drones civils sont principalement centrées sur la technologie des « plateformes », ou des « systèmes », sur des thèmes transversaux comme la réglementation, la sécurité, le droit naissant. Elles parlent un peu moins de l’instrumentation de spécialité. L’idée d’un colloque centré sur les applications à l’hydraulique des drones est novateur par son ciblage applicatif.
Par ailleurs les différentes approches aériennes ou spatiales vont se compléter et non s’opposer, à travers la télédétection. Les drones permettent de travailler à de multiples échelles spatiales et temporelles, et de croiser des informations de natures différentes.
Véritables vecteurs de progrès, les drones civils permettent de visionner des zones parfois inaccessibles, de renforcer la sécurité des interventions et d’améliorer la qualité des méthodes de surveillance, tout en étant rapides à mettre en œuvre avec un coût réduit.
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