Toits verts et murs vivants se multiplient dans les grandes villes

De nos jours, on remarque de plus en plus de toitures et de murs végétalisés dans nos villes, où les espaces verts deviennent de plus en plus rares et la pollution atmos­phérique augmente inexorablement.

 

Plusieurs types de toits verts

En général, les toits verts sont de trois types :

• Les toits verts extensifs comportant un subs­trat de profondeur minimale néces­si­tant peu ou aucun entretien puisque compo­sé de plan­tes choisies pour leur gran­de tolé­rance, telles que les succulen­tes résistantes ou des viva­ces et des graminées qui résistent à la sécheresse.

• Les toits verts intensifs ressemblent à des jardins classiques et sont composés d’une variété plus étendue de plantes, tels que les arbres et les buissons. Souvent, allées, bancs, éclairage et bassins y sont intégrés. La portance du toit existant est un élément très important.

• Les toits verts semi-intensifs ont pour but de satisfaire à la fois des besoins esthé­tiques et d’accessibilité. L’objectif principal est l’effet visuel ; les plantes choisies ont normalement besoin d’irrigation pendant les périodes de sécheresse, de fertilisation et d’entretien régulier.

 

L’installation

Un système de toit vert peut être installé sur des toitures plates ou en pente légère. Pour les pentes de plus de 30 %, il est né­ces­saire d’appliquer des mesures spéci­fiques afin d’éviter l’érosion des sols. Un tel système se compose d’une membrane de drainage étanche, un panneau de drai­na­ge, une barrière anti-racine et une cou­che de substrat. Un tapis capillaire, pour augmenter la rétention d’eau du substrat, raccordé à une alimentation en eau goutte-à-goutte réglable, peut aussi être ajouté à ces composants. Le milieu de croissance est envisageable en plusieurs types de matériaux : ponce volcanique, laitier, argile expansée, tourbe, perlite, sable et maté­riaux recyclés. La profondeur du substrat peut varier de 5 à 50 cm selon le type de toit vert, les conditions climatiques locales, les espèces de plantes et la capacité de charge du toit.    

 

L’arrosage

• Aspersion : à proscrire, cette technologie a trop de contrainte sur une toiture (pression et débits trop importants, projection, perte, ruissellement, profondeur requise...).

• Goutte-à-goutte de surface : possible sur toit extensif et intensif.

• Goutte-à-goutte enterré : possible sur toit intensif. Possible seulement avec une nappe d’irrigation (style CoverNet).