Edito - Mars/Avril 2024

Comme chacun sait, nous n’avons qu’une seule terre. Aujourd’hui qui mesure la nourriture des hommes ? Qui prévoit les caprices du climat, la stratégie des spéculateurs ? L’arme alimentaire est la première arme des guerres et nourrir son peuple est le premier devoir des politiques.

Aujourd’hui, ce qu’on peut dire, c’est qu’il y a, sinon des causes, du moins des conditions qui favorisent les révolutions. Ainsi, l’un des points communs de tous ces états du monde, c’est un climat comparable de difficultés économiques, écologiques et sociales dues à la gouvernance de  dictateurs corrompus et de dirigeants occidentaux incapables de changer de model.

C’est une insurrection de déshérités que le monde n’a pas vu venir. Alors nous devons gérer la mondialisation en produisant plus avec moins, en développant des surfaces irriguées, en régulant la spéculation, en stockant de manière prévoyante, en répartissant équitablement. Espérons que ces révolutions inciteront ces pays en ébullitions à se pencher, avec l’aide des irrigants, sur le problème de leur autosuffisance alimentaire.