Le chantier a consisté en l’extension d’un parc paysager au milieu d’un groupe d’immeubles résidentiels de la ville d’Asnières.
• Le client : La ville d’Asnières sur Seine,
• L’aménageur du nouveau quartier : CITALLIOS
• Le paysagiste maître d’œuvre du parc : Agence TER
• Le paysagiste maître d’œuvre de la plantation des 5 sequoia : LAND’ACT paysagistes : https://land-act.fr/
• Le pépiniériste : LACHAUX paysage

Extension et aménagement d’un parc paysager à Asnières
Un concours de maitrise d’oeuvre a été lancé par la Ville et c’est la société Ter qui l’a gagné. Des bâtiments industriels ont été détruits, les sols dépollués afin de doubler la surface du parc existant, passant de 1 à 2 hectares. Le parc comptait 20 très grands peupliers (de 21 mètres de haut) dont 10 étaient en mauvaise santé et représentaient un danger pour les riverains. La mairie a donc donné l’instruction d’abattre les 10 arbres dangereux mais l’entreprise en charge de l’abattage s’est trompée et a détruit les 10 arbres en bonne santé. Les 20 peupliers ont finalement été abattus, ce qui a déclenché le mécontentement des riverains qui ont regretté la jolie vue qu’ils avaient auparavant. La ville d’Asnières a alors décidé de replanter 5 grands arbres, et a fait appel à l'agence Land’Act pour cela. « Passionné d’arbres, le maire d’Asnières a choisi des Sequoia Sempervirens, car ils résistent bien aux atmosphères urbaines, sèches et aux sols peu qualitatifs » explique M. Jegaden l'agence Land‘Act. Et il ajoute : « Cela n’a rien à voir avec les séquoias des parcs nationaux de l’Ouest américain ».
Plantations de 5 grands séquoias
Le processus a commencé 6 mois avant la plantation des arbres. M. Jegaden est alors entré dans les détails des différentes prestations que son entreprise devait réaliser, à savoir la taille et le choix des végétaux, comment les planter et comment les arroser. Il a alors préparé le cahier des charges techniques de plantation (CCTP), incluant les pièces techniques, les coupes, les schémas…. .
Il m’explique « Les arbres ont été sélectionnés dans une pépinière, puis ils ont été marqués et réservés ». S’est ensuite posé la question du transport et du levage des arbres, qui font 15 mètres de haut et pèsent pas moins de 5 tonnes. Les mottes mesuraient 2.40 m de diamètre sur 1 mètre de hauteur ! Chaque arbre a été transporté par camion et il a fallu une grue pour les lever. « Cinq fosses de 5 x 5 mètres de côté et 1.5 mètres de profondeur ont été creusés. On a soulevé les arbres et on les a posés dans des fosses » reprend C. Jegaden. Les mottes ont été posées au fond des fosses, sur un mélanger terre-pierre constituant la couche portante. Ils ont ensuite remblayé avec de la terre particulière. Enfin, les arbres ont été équipés d’un système de tutorage très important, de 4 m x 4 m.
Quatre types systèmes d’arrosage différents pour favoriser l’enracinement des arbres
Mais avant de planter, un filet rétenteur de type Lite-Net standard BIO5 a été installée autour de chaque motte. « Cela fonctionne un peu comme une chaussette, et permet à l’eau de rentrer dans les pores du produit et d’être stocké » précise Christophe. Ce système, 100 % biodégradable en cinq ans, maintient l’humidité de la motte et favorise la reprise racinaire de l’arbre.
LITE-SOIL, distribué en France par Urbaouest, propose des solutions de rétention d’eau et d’irrigation souterraine permettant d’économiser jusqu’à 70% d’eau et de réduire la fréquence d’arrosage par 3.
Avant de planter, un filet rétenteur de type Lite-Net standard BIO5 a été installé autour de chaque motte.
A ce système ont été ajoutés des rétenteurs d’eau Lite-Strip, comme des petites mêches parsemées dans la terre autour de la motte. « Cela permet l’amélioration du substrat et le stockage de l'eau à proximité de la racine, ce qui favorise la reprise de l’arbre » explique M. Jegaden. 10 litres de lite-strip permettent de stocker 9 litres d’eau, capacité de rétentions d’eau 9 fois supérieures aux billes d’argile.
Au fond de chaque motte, des drains ont été posés pour que l’eau s’évacue. Au-dessus des mottes, en surface, a été posé un troisième système d’arrosage, du goutte-à-goutte de type Rain Bird XFD ou Netafim Technet. Enfin, un système de brumisation vient compléter l’ensemble : le tronc de chaque séquoia a été équipé d’un tuyau d'arrosage PEHD 25 avec 5 Asperseurs Brumisateur en tête. En effet, pour bien s’enraciner, le feuillage du séquoia doit être sans cesse humide. Ce système est mis en route 3 fois par jour, entre 5 et 10 minutes, et le goutte à goutte est activé régulièrement. Pendant les quatre premiers mois, 500 ml d’eau par semaine a été utilisé.
Christophe Jegaden conclue : « Les plantations ont eu lieu au mois d’octobre et on peut dire que c’est un succès. Les arbres sont bien enraciné, et leur croissance a repris».