Edito

Que ce soit en France, en Italie, en Grande-Bretagne ou aux Pays Bas, le développement du temps libre, la vague écolo et l’envie de manger bio, attirent les citadins vers les jardineries. Au cours de la dernière décennie, le phénomène n’a cessé de s’amplifier, au grand bonheur des professionnels du jardin.

Que ce soit en France, en Italie, en Grande-Bretagne ou aux Pays Bas, le développement du temps libre, la vague écolo et l’envie de manger bio, attirent les citadins vers les jardineries. Au cours de la dernière décennie, le phénomène n’a cessé de s’amplifier, au grand bonheur des professionnels du jardin.

Les Européens se mettent à jardiner quand viennent les beaux jours et il suffit d’un mois d’avril pluvieux pour déstabiliser le marché. Grâce au changement climatique, la météo 2015 a été très favorable et les ventes n’ont jamais été aussi bonnes pendant une bonne partie de l’été.

 

En revanche, les entreprises du paysage n’ont pas eu autant de chance et la fin de l’année 2015 a été difficile, les secteurs les plus touchés étant les marchés publics et privés. Seul le marché des particuliers garde la tête hors de l’eau avec une hausse d’activité fin 2015, toujours grâce à une météo clémente et un regain d’intérêt pour le végétal. Il est toutefois curieux de constater que la COP 21, qui a mis l’accent sur l’importance des espaces verts dans les villes pour lutter contre la pollution, n’est pas été suivi d’effets au niveau des municipalités ou des bailleurs sociaux.

 

Espérons que 2016 permettra aux entreprises du paysage de voir leur horizon s’éclaircir.